Rachat d'entreprise : par ou commencer ?

Hello, j’espère que vous passez un bel été !

Bienvenue aux nouvelles personnes inscrites, vous trouverez ci-dessous la newsletter de la semaine dernière 😉 

LA SEMAINE DERNIÈRE, VOUS AVEZ APPRIS :

✔️ Les chiffres clés du rachat d’entreprises en France

✔️ Les principaux avantages du rachat VS une création d’entreprise

✔️ Les différentes typologies de cibles à racheter

Avant d’attaquer cette newsletter, je voulais revenir sur quelques points abordés la semaine dernière avec des graphiques et données que j’ai trouvé depuis.

Sur la durée moyenne d’un projet de reprise d’abord, entre 12 et 24 mois et les différentes étapes.

Sur la répartition des transmissions des PME ensuite, qui montre deux choses intéressantes :

1. L’intervalle moyen entre deux transmissions d’une PME est de 15 ans

2. Sur environ 68.000 opérations, moins de la moitié sont vendues à l’externe

AUJOURD’HUI, EN MOINS DE 10 MINUTES, VOUS ALLEZ APPRENDRE :

✔️ La notion de on-market et off-market pour le rachat d’entreprise

✔️ Comment accéder aux sociétés à vendre

📈 ON-MARKET VS OFF-MARKET :

🥷 OFF-MARKET

Lorsque l’on parle d’entreprise, l’adage “tout à un prix” est encore plus vrai que n’importe où ailleurs.
La grande majorité des dirigeants de PME sont ouverts à la discussion si vous êtes intéressés par leur business, pour la simple et bonne raison que si vous mettez le bon prix, ils n’ont aucune raison de ne pas vous vendre leur entreprise.

Reste à définir “le bon prix”, qui va forcément varier en fonction des envies et des ambitions du dirigeant actuel.

Dans l’immobilier, on dit souvent que les meilleurs biens ne passent jamais sur les plateformes en ligne ou en vitrine d’agence… C’est encore plus vrai pour les entreprises.

La majorité des transactions d’entreprise se fait Off Market, c’est-à-dire que la transmission s’effectue sans jamais rendre public le fait que la société cherche activement un repreneur.

Le Off Market se découpe en deux grands axes :

1. Le cédant missionne un expert indépendant, un courtier ou une boutique M&A pour chercher un repreneur.

2. L’approche directe du repreneur : le repreneur contacte en direct des entreprises correspondant à ses critères de reprise.
   C’est sur ce deuxième point que vous pouvez agir et qu’on abordera dans une prochaine newsletter : comment lister et contacter les entreprises correspondant à ce que je recherche ?

🔍️ ON-MARKET

Le On Market correspond, à l’inverse, aux entreprises qui recherchent activement à céder leur activité.

On pourrait croire qu’il est plus facile de racheter une société On Market mais cela n’est pas toujours vrai puisque la concurrence entre repreneur se fait alors plus rude. La discussion est beaucoup moins exclusive que par une approche directe.

C’est le On Market que l’on va explorer dans le point suivant !

🔍️  OÙ TROUVER LES SOCIÉTÉS À REPRENDRE

Mauvaise nouvelle, il n’existe pas un site regroupant l’ensemble des sociétés à vendre, en fonction de ce que vous recherchez à acheter, voici les sites et réseaux les plus importants.

Note importante : j’évoque ici uniquement les cibles “In Bonis”, c’est-à-dire les sociétés à vendre qui génèrent du profit.
À la différence de sociétés déficitaires voir en procédure (redressement, liquidation) qui sont une cible particulière que l’on abordera plus tard.

1. La bourse de la transmission BPI
   Afin de fluidifier la transmission, BPI agrège les données de plusieurs plateformes de cession de PME, c’est un bon premier pas pour se faire une idée du type d’entreprises en vente, en fonction de vos critères.

Les principales plateformes que vous allez retrouver sur la bourse BPI sont Fusacq, Place des Commerces, Cession PME….

Cette plateforme vous intéressera particulièrement si vous cherchez à reprendre un fonds de commerce ou une PME traditionnelle.

2. Le CRA - association des Cédants et Repreneurs d’Affaire

Plus qu’une plateforme, le CRA est une association constituée d’anciens dirigeants à la retraite qui se sont donnés pour mission d’être le tiers de confiance entre les cédants et les repreneurs de PME.
Outre la liste des entreprises à vendre, des formations, des clubs et une multitude de ressources sont mises à la disposition du repreneur.

L’adhésion coute environ 600€, adhérant, vous pourrez rentrer en contact avec les entreprises listées.

Les entreprises listées sont en grande majorité des PME traditionnelles ne dépassant pas 5 millions de C.A.

3. Acquire.com - Pour les boites de logiciel

Si vous êtes intéressés par l’achat d’un petit SaaS, une petite startup etc…
Acquire.com est une plateforme américaine regroupant les cibles concernées.
Les sociétés listées, basées sur internet, sont souvent délocalisables ou gérables à distance.

Je vous raconterai un jour l’histoire d’un de mes compères qui à un profil tech et qui a déjà racheté plus de dix SaaS et app mobiles.

4. Alvo.market - Pour les DNVB et petites boites “jeunes”

Alvo.market est un nouvel acteur français qui propose un site de petite annonce de cession de PME. On retrouve actuellement beaucoup de sociétés dont les dirigeants sont jeunes et souhaitent se consacrer à autre chose.

C’est via ce site que nous avons racheté www.monnette.fr avec ma femme !

En fonction de ce que vous cherchez à racheter, un site ou un autre vous correspondra mieux. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus sur ces sites.

Je vous conseille de passer un peu de temps sur ces différents sites, d’abord pour affiner votre recherche mais aussi pour vous familiariser avec les chiffres à disposition.

❗️ Si vous n’avez pas dans votre épargne personnelle le montant correspondant approximativement au prix d’achat de votre cible, ne paniquez pas !
Comme pour un achat immobilier, Il existe des possibilités de financer une acquisition via un emprunt bancaire ou un financement externe que nous évoquerons dans une prochaine newsletter.

Maintenant que l’on sait quels sont les avantages et les inconvénients du rachat et que l’on a des pistes pour trouver une cible potentielle, reste à savoir comment financer le rachat d’une entreprise.

C’est ce que nous aborderons la semaine prochaine !

Voilà pour cette deuxième newsletter, j’espère qu’elle vous a plu et que son contenu est clair et actionnable !

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez que j’aborde un point en particulier.

Et si le contenu vous a plu, n’hésitez pas à partager cette newsletter.

Bonne semaine !
Augustin